Vous vous souvenez du débat Marine Le Pen contre Pierre Moscovici, notre ministre pathétique de l’Économie ? Moi je m’en souviens parfaitement. Lorsque le journaliste lui a demandé quelle était la dernière grande réussite européenne, mon ami Pierrot, qui a toujours le mot pour me faire marrer et qui le fait passer pour le dernier des crétins, quelques semaines plus tard, nous a expliqué doctement que c’était l’union bancaire !
L’Union bancaire, qui allait nous sauver, qui allait régler tous les problèmes des banques qui se portent trèèèèèès bien et sont trèèèèèèèès solides, et que cela garantirait l’épargne des gens… bref, grâce à lui le monde libre est sauvé !
Bon, apparemment, son Union bancaire a du plomb dans l’aile, ce qui était prévisible et prévu dans le Contrarien Matin depuis le départ. Les machins européens ne marchent jamais et sont toujours très mal conçus puisque c’est le plus petit dénominateur commun qui l’emporte à chaque fois.
« Cette fois-ci, il y a urgence. Les eurodéputés et les représentants du Conseil (où siègent les États membres) se retrouvent mercredi à Strasbourg pour tenter de trouver un accord final sur le deuxième volet de l’union bancaire, la création d’un mécanisme européen de gestion des faillites bancaires. Mais les chances de succès paraissent minces, après l’intransigeance affichée hier et lundi par les États – avant tout l’Allemagne – lors d’une réunion des ministres des Finances des Vingt-Huit à Bruxelles. Un accord ce mercredi paraît « un chouïa prématuré », a convenu dans la nuit de lundi à mardi Pierre Moscovici, le ministre français des Finances. Or il reste quelques jours seulement si les Européens veulent tenir leur engagement de parachever l’Union bancaire avant la vacance législative et la campagne électorale européenne qui débuteront en avril. Faute d’accord, tout serait remis de plusieurs mois, voire jusqu’à 2015, ce qui pourrait semer l’inquiétude sur les marchés. »
Il est donc parfaitement possible que cette bande d’abrutis que sont les eurocrates europathes finissent par faire échouer eux-mêmes cette idée de l’Union bancaire qui, de toutes les façon, angoisse profondément nos amis Allemands… qui comptent parmi les banques les plus moisies au monde.
Charles SANNAT